Pour ne pas tous ressembler à des infirmières en vadrouille avec nos masques chirurgicaux, cette pandémie nous aura au moins donné l’opportunité de développer notre créativité. On voit en effet dans la rue, des masques de toutes sortes de couleurs et de formes.

Le port obligatoire du masque n’étant pas forcément incompatible avec la coquetterie, j’ai mis à contribution mes réserves de tissu de patchwork, et les tutos de YouTube pour confectionner des masques déclinés au féminin ou au masculin, selon l’inspiration du moment.

La partie “filtre” m’a donné quelques maux de tête et a fait l’objet de nombreux tâtonnements. Les différents Ministères de la santé recommandent en effet le port d’un masque qui soit capable de filtrer ce dangereux virus et pas seulement les gaz d’échappement ou la poussière. J’ai aussi vu qu’il est vivement conseillé réduire au maximum le nombre de coutures, en particulier sur le milieu devant, chaque point de l’aiguille formant un trou par lequel pourrait se faufiler le virus… En résumé, beaucoup de contraintes et beaucoup d’essais qui ont fini à la poubelle!

Certains, les plus sophistiqués, ont un filtre fait avec une lingette anti transfert usagée et coupée aux bonnes dimensions. C’est, je crois, l’option la plus sure puisque ces lingettes sont fabriquées en tissu non-tissé. Pour d’autres, le filtre est une feuille de papier ménage plié et glissé dans la fente prévue à cet effet, et qu’il faut remplacer à chaque usage. Les moins compliqués sont simplement faits de deux épaisseurs de coton tissé serré.

Tous ces masques sont lavables (une fois ôté le filtre de papier, le cas échéant) et peuvent être repassés. Je pense en effet que le repassage est le meilleur moyen de stériliser nos masques.

Voilà quelques-uns de mes masques: